Etat français : pour les fêtes, pas de trêve dans les violences policières

Si la bourgeoisie française et son gouvernement ont fait des pieds et des mains pour demander une « trêve de Noël » aux grévistes et personnes mobilisées contre leur projet de réforme des retraites, il n’y a apparemment pas de trêve pour le harcèlement et les violences policières !

Nous avions rapporté l’arrestation et le procès d’un camarade syndicaliste d’Aubervilliers une semaine après le début du mouvement. Le 28 décembre, après 23 jours de grève (ce qui égale et dépasse les grèves de 1995 !), les choses ne sont pas différentes.

A Paris, lors de la manifestation du 28 décembre, des camarades des Jeunes Révolutionnaires et de l’AR-LGBTI ont été ciblés par des membres de la BAC tentant de les arrêter violemment. Grâce à la solidarité des manifestants et aux camarades, les flics ont été forcés de battre en retraite, repoussés pour de bon.

Ce même jour, Jérôme Rodrigues, figure du mouvement des Gilets Jaunes, qui avait perdu son œil suite à un tir de LBD il y a plusieurs mois, s’est vu visé par un flic qui lui a vidé son gaz lacrymogène dans l’œil.

C’est bien clair pour tout le monde : les « trêves » pendant les vacances, ça n’existe pas pour la police ici, dans l’Etat français. C’est lors des vacances que les violences policières sont les plus fortes, dans les quartiers notamment. Wissam El-Yamni avait été tabassé à mort dans un couloir du commissariat de Clermont-Ferrand le 1er Janvier 2012.

L’association Paix et Justice pour Ibrahima Bah

Il n’y a pas de trêve dans la lutte contre les violences policières : c’est ce que nous rappelle la famille d’Ibrahima Bah, mort à moto près d’un contrôle de police le 6 octobre 2019. Ce 4 janvier 2020, la famille a appelé à un rassemblement à Sarcelles.

Crédit photo : Özcan Akhan

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