Bernie Sanders abandonne la course à la maison blanche : un échec de plus de la social-démocratie !

Bernie Sanders, sénateur du Vermont et candidat à l’investiture démocrate pour la présidentielle états-unienne de Novembre 2020, a annoncé ce mercredi 8 avril qu’il jetait l’éponge, laissant Joe Biden seul candidat encore en lice pour affronter Donald Trump dans six mois.

Considéré comme l’un des politiciens les plus à gauche aux États-Unis, Bernie Sanders avait déjà fait parler de lui en 2016 en affrontant Hilary Clinton lors de la primaire démocrate, qu’il avait fini par perdre de peu face à sa rivale.

Si le programme affiché par Bernie Sanders promet de grandes avancées sociales telles qu’une couverture maladie universelle, la gratuité de certaines universités et l’augmentation du salaire minimum, son deuxième échec consécutif aux élections présidentielles états-uniennes montre l’inefficacité de la sociale démocratie.

En effet, Bernie Sanders a beau afficher un programme électoral de rupture avec l’ultra libéralisme qui caractérise les États-Unis, il demeure néanmoins un politicien bourgeois, se présentant aux élections bourgeoises pour prendre le pouvoir dans une démocratie bourgeoise.

Son échec nous montre donc une fois de plus que la voie électorale est une voie sans issue et que la seule voie vers l’émancipation des masses populaires, c’est la révolution.

Mais en prenant un peu de recul, nous pouvons également nous demander ce qu’il se serait passé si il avait réussi à accéder à la maison blanche. Même en laissant de côté l’hypothèse, très probable, selon laquelle il n’est qu’un opportuniste utilisant les idées « de gauche » comme un tremplin pour sa carrière personnelle, en arrivant au pouvoir, il n’aurait pas pu mener une quelconque politique allant à l’encontre des intérêts de la bourgeoisie car les structures de l’État bourgeois sont justement faites pour défendre les intérêts de système capitaliste.

Le vrai pouvoir ne se conquiert pas par les urnes, il ne se conquiert pas légalement. Il se conquiert par la révolution, il se conquiert en renversant toutes les structures du pouvoir économique et étatique de la classe capitaliste. Il se conquiert en reprenant le contrôle de la production et de la distribution de marchandises.

Ce nouvel échec cuisant de celui qui semblait incarner les espoirs d’une partie de la jeunesse états-unienne révoltée, à raison, contre les conséquences désastreuses du capitalisme, doit nous rappeler qu’ici aussi, au sein de l’État français, il n’y a pas d’autre alternative que la révolution !

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