Les révolutionnaires de Friburg commémorent Pierre Overney

Dans la ville Allemande de Fribourg, qui borde la Forêt Noire, les révolutionnaires ont tenu à commémorer Pierre Overney. Ouvrier révolutionnaire, qui a quitté l’école à 14 ans pour travailler, il est abattu le 25 février 1972, à 23 ans, par Tramoni, chef de la sécurité à Renault Billancourt, lors d’une distribution de tracts pour appeler les ouvriers de l’usine à une manifestation antifasciste.

Des graffitis ont été réalisé dans la ville, et une conférence a eu lieu, nous raporte le média révolutionnaire Dem Volk Dienen. La conférence « portait sur les méthodes de la Gauche prolétarienne, son travail de masse et son enracinement dans les usines, parmi les masses les plus profondes et les plus larges. Elle a également expliqué ce que signifiait être organisé avec la Gauche prolétarienne. On avait contre soi non seulement l’Etat et sa police, mais aussi les services de sécurité des usines et le PCF révisionniste, qui dirigeait le plus grand syndicat, la CGT. Aucun de ces ennemis ne recule devant la violence, si bien que la simple distribution de tracts s’accompagne souvent d’affrontements violents. »

C’est ce qui se passe ce 25 février. Les « maos » sont en effet bien implantés dans l’usine et les bagarres sont récurrentes, parfois sur les chaînes de production, dans la cantine ou à la sortie de l’usine, le service d’ordre de la CGT et la maitrise n’hésitant pas à faire pression sur les travailleurs et les travailleuses les plus combatives, qui risposent courageusement. Les funérailles de Pierre Overney ont été suivies par un cortège de plus de 200 000 personnes. Des émeutes et des affrontements ont lieu dans d’autres manifestations.

« Après la conférence, une discussion s’est engagée sur l’expérience de la Gauche prolétarienne et les leçons que nous pouvons en tirer aujourd’hui. Les camarades présents ont exprimé leur joie d’en apprendre davantage sur le mouvement révolutionnaire dans l’État français, en particulier sur une période et une organisation que presque personne ne traite en Allemagne. En outre, il a été souligné combien la connexion du prolétariat allemand et français est importante pour la révolution dans les deux pays et a souligné que cette conférence est une bonne contribution pour faire avancer cette unité. ».

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