Irlande : La banque voyou KBC se prend des roustes par les Républicains Irlandais !

C’est le père fouettard qui est venu visiter la fameuse banque belge implantée en Irlande et célèbre pour ses expulsions agressives. Depuis le début de 2018, les Républicains Socialistes Irlandais (ISR) ont commencé une campagne pour dénoncer les pratiques de la banque KBC, qui propose des prêts sur hypothèque a des taux scandaleusement hauts à des personnes qu’elle sait ne pas être capable de les rembourser. Elle procède ensuite à des expulsions, où elle fait appel à des forces de sécurité loyalistes, qui viennent de groupe d’extrême droite et anti-Irlandais.

La campagne « Boycott KBC » a au cours de l’année, lancé des actions de blocages des banques. Le concept était simple : envoyer régulièrement des équipes de militants de la « Colonne de Lutte Anti-Expulsion » aux différentes branches de la KBC, rentrer dans les banques, afficher une banderole appelant aux boycott, et distribuer des tracts aux clients qui informent des pratiques de bandits de la banque. Ces actions ont systématiquement mené à la fermeture de la banque, pour une demi-journée ou pour la journée entière, le temps que des forces de l’ordre interviennent pour évacuer les militants. Du fait que les actions étaient pacifiques, et que les débordements venaient régulièrement des agents de sécurité privées de la banque mais pas des militants, rien n’empêchait les camarades de revenir le lendemain et recommencer une telle action.

Le 13 avril, c’est une action coordonnée (appelée par les camarades « l’Offensive de Tet » contre la KBC, en référence à l’offensive militaire des Viet Cong contre les Sud-Vietnamiens) sur l’ensemble du pays qui a littéralement paralysé les activités de la banque. Une centaine de militants sont partis bloquer toutes les 17 branches de KBC. Une fois qu’un groupe était évacué par la police, il allait manifester devant le siège de la KBC, à Dublin. A la fin de la journée, c’est une puissante manifestation qui a eu lieu là-bas.

Pendant l’été, la KBC à tenter de redorer sa sale réputation en sponsorisant des festivals. Mais les Colonnes de Lutte Anti-Expulsions se sont empressées d’informer les organisateurs ainsi que les participants des pratiques de la banque. Tout l’argent que la KBC a dépensé lors de cette tentative a donc surtout servi à donner une opportunité en or aux camarades de la dénoncer a des milliers de personnes.

La campagne « Boycott KBC » a donc été un succès dans la mesure où elle a causé des dommages économiques et une sale réputation à la banque. Cela n’a pas suffi pour arrêter les expulsions, mais cela a radicalisé les masses.

Donc, quand le 15 décembre, dans la petite ville de Strotestown (Compté de Roscommon), 8 personnes identifiées comme étant d’anciens volontaires de la UVF (Ulster Volunteer Force, organisation terroriste coupable entre 1966 et 2009 de 426 assassinats d’Irlandais, mais en réalité soutenu financièrement et logistiquement par la couronne britannique) sont venus expulser une famille vivant dans une petite ferme, c’est la colère des masses qui s’est exprimée – quelques heures après, une 100-aine de personnes se sont réunies pour leurs coller la rouste de leur vie.

Résultat : 3 loyalistes hospitalisés, les 5 autres se sont enfuis en courant, toutes leurs voitures brûlées, un de leur chien qui a attaqué les masses s’est vu offrir la peine capitale… En prime : quelques jours après, les camarades ont publié sur internet les visages et les noms de tous les loyalistes qui étaient présent lors de l’expulsion.

Dans les 48 heures qui ont suivi cette expulsion, c’est 3 branches de la KBC qui ont vu leurs fenêtres explosées et des incendies provoqués. Le lendemain, les camarades de la campagne « Boycott KBC » sont aller manifester devant ces branches locales, exigeant une fois de plus que KBC laisse le peuple Irlandais tranquille.

Nous souhaitons donc que 2019 soit l’année qui verra cette banque, soit se retirer, soit voir ses 14 branches qui n’ont pas encore connu la douce saveur du cocktail Molotov complètement flamber.

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