Les nations opprimées portent le fardeau le plus lourd dans l’aggravation de la crise

Les nations opprimées portent le fardeau le plus lourd dans l’aggravation de la crise

Depuis avril, les masses au Sri Lanka ont lutté contre le gouvernement pourri de propriétaires terriens. Après des mois d’inflation record, de pannes d’électricité et de pénurie de nourriture, de médicaments et de carburant, des manifestations explosives ont éclaté. (Extraits et traduction non officielle tirée du site ci-ic.org.)

Déjà en avril, le gouvernement a déclaré l’état d’urgence et a répondu par la violence, mais cela n’a pas pu réprimer les protestations. En juillet, les masses s’emparèrent de la maison et des bureaux présidentiels, incendièrent la résidence du Premier ministre et exigèrent la démission du président. Le président a fui le pays, et un nouveau – le Premier ministre, qui pendant des années a été aussi responsable que le président des politiques de vente de pays du gouvernement – ​​a été choisi. Ranil Wikremengsinghe était auparavant « soutien » aux manifestations, mais a montré sa vraie nature plus tard, avec de violentes répressions et des arrestations de dirigeants de la manifestation. […]

Les événements qui se déroulent au Sri Lanka sont une expression de l’aggravation de la crise générale de l’impérialisme, de la crise économique ou de la crise de surproduction, ainsi que de la crise politique. De grandes manifestations contre des gouvernements de différentes couleurs se produisent partout dans le monde, par exemple dans des pays opprimés comme l’Iran, l’Argentine, le Panama et l’Albanie, dans la Chine social-impérialiste et dans des pays impérialistes comme les Pays-Bas, les gouvernements essayant de maintenir l’ordre par la violence réactionnaire. Surtout dans les pays opprimés par l’impérialisme, les gens souffrent intensément, comme on peut le voir dans l’exemple du Sri Lanka, mais aussi dans les pays impérialistes, la classe ouvrière voit comment son salaire durement gagné continue de diminuer relativement et la vie devient de plus en plus précaire. La situation révolutionnaire se développe de manière inégale dans le monde entier. […]

[Le Sri Lanka] est une semi-colonie, avec son processus économique contrôlé par les impérialistes. Le gouvernement du Sri Lanka suit depuis des décennies la politique imposée par l’impérialisme yankee et s’endette de plus en plus à l’extérieur, c’est-à-dire le capital impérialiste, et, avec l’aggravation de la crise, il est devenu incapable de payer la dette, c’est-à-dire , il est devenu incapable de fournir des profits suffisants à ses maîtres impérialistes par le paiement du principal et des intérêts, etc. et devra payer davantage par renégociation ou consolidation de la dette, hypothéquant davantage le pays. Les principaux détenteurs de la dette sont des institutions financières yankees et des instruments comme la Banque mondiale en collusion et en lutte avec le social-impérialisme chinois. Les impérialismes britannique, allemand et japonais ont aussi leur part.

Or, le FMI, instrument de l’impérialisme yankee, vient d’annoncer un prêt de 2,9 milliards de dollars au Sri Lanka pour lui permettre de traverser la crise la plus aiguë. En échange, le gouvernement sri-lankais s’engage à effectuer des changements de politique économique. Par des négociations, les impérialistes renforcent leur contrôle sur le pays, également en ce qui concerne les autres impérialistes.

La monnaie sri-lankaise a chuté de 80 %, rendant les importations plus chères et provoquant la misère du peuple. De plus, les restrictions de voyage pendant la pandémie ont nui à l’industrie du tourisme, et les conséquences de l’agression impérialiste de la Russie contre l’Ukraine et les sanctions contre la Russie imposées par l’impérialisme yankee, la seule superpuissance hégémonique au monde aujourd’hui. […]

La bourgeoisie s’accroche au pouvoir par tous les moyens, mais elle montre aussi qu’elle est faible, même dans les pays impérialistes, elle ne peut pas continuer à soudoyer la classe ouvrière comme elle l’a fait, alors que des masses de plus en plus larges sont poussées vers des conditions de plus en plus désastreuses, dans pays opprimés, il montre comment chaque régime, malgré ses promesses, sert les impérialistes, l’impérialisme ne peut qu’offrir plus de souffrance, plus de guerre et de faim à la grande majorité des peuples du monde. Comme indiqué précédemment, partout dans le monde, nous voyons l’activité croissante des masses, avec de puissantes protestations qui éclatent. Et partout il y a des luttes qui ne font pas irruption dans les médias bourgeois, il y a des luttes quotidiennes, silencieuses mais puissantes, des masses en quête de direction. […]

Il a été clairement démontré que les problèmes profondément enracinés dans l’oppression impérialiste ne seront pas résolus par un changement de régime. Il est également démontré que malgré la lutte héroïque des masses, sans la direction du parti communiste, le mouvement n’est pas en mesure d’unir véritablement le peuple contre l’impérialisme. […]

Par conséquent, ce qui nous attend est la tâche de lutter contre l’impérialisme, le capitalisme bureaucratique et le semi-féodalisme dans les pays opprimés, et dans les pays impérialistes, de lutter pour les revendications des masses et contre les attaques de la bourgeoisie, et d’unir ces luttes avec la lutte pour le pouvoir, la lutte pour la constitution ou la reconstitution des partis communistes dans chaque pays en tant que partis marxistes-léninistes-maoïstes, principalement maoïstes, militarisés, pour initier de nouvelles guerres populaires.

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