Les Services secrets français au service de la répression syndicale

Les Services secrets français au service de la répression syndicale

D’après la CGT des Mines et de l’Énergie, quatre salariés grévistes de RTE (Réseau de transport d’électricité) ont hier été arrêtés et placés en garde à vue par la DGSI, accusé de cybercriminalité en bande organisée.

Pendant plus de 4 mois, de fin février à juin, les agents de la maintenance de l’entreprise RTE (Réseau de Transport d’Electricité) se sont mobilisés pour obtenir une revalorisation salariale. La direction a refusé, laissant le conflit perdurer. Elle va aujourd’hui encore plus loin : 4 salariés grévistes ont été arrêtés à leur domicile hier, suite à une plainte de RTE. Ils ont été menottés devant leurs familles, qualifiés de « cybercriminels en bande organisée », et mis en garde à vue pendant 96 heures par la DGSI, un traitement réservé aux… terroristes.

 

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