Grande combativité des grévistes de Renault Trucks

Grande combativité des grévistes de Renault Trucks

Après deux jours de grève menés sur les différents sites du groupe (Blainville, Limoges, Lyon et Bourg-en-Bresse), les salarié-e-s et intérimaires de Renault Trucks se sont vu annoncer qu’ils allaient toucher une prime de 500€ pour faire face à l’inflation. Ce matin, ils étaient près de 500 grévistes à Lyon et 200 à Bourg-en-Bresse.

Après l’annonce de la prime aux salariés de Blainville, un débrayage spontané s’est organisé, sans prévision des syndicats du site, pour exiger les augmentations demandées, les travailleurs refusant de se contenter d’une prime. 250 salarié-e-s combatifs ont donc débrayés et provoqué l’arrêt de la chaîne de production, pour aller interpeller le directeur du site. Le directeur, Christophe Loyer, leur a sèchement répondu : « Vous avez raison c’est grâce à vous qu’autant de camions sortent et qu’on arrive a prendre plus de part de marché, même avec les camions décyclés vous arrivez à bien gérer, mais si vous voulez être payés plus vous avez qu’à aller voir ailleurs ! ». Suite à l’échange, les salarié-e-s du site ont appelé à la grève le lendemain. Pour faire plier la direction, le mouvement doit se solidifier et bloquer la production de manière durable. La grève doit se renforcer et être durable, c’est une étape nécessaire, car les dirigeants ne connaissent que le chantage à la production ! Si nous ne travaillons plus, ils ne vivent plus !

Nous ne devons pas nous contenter de miettes. L’inflation est un mécanisme qui profite à la bourgeoisie qui peut se permettre de faire des marges supplémentaires sur ses ventes, sans payer plus les salariés qui se retrouvent exploités d’avantage ! Comme pour les travailleurs de la pétrochimie et de l’énergie, généralisons le mouvement de grève pour l’augmentation des salaires et contre les réquisitions ! Suivons l’exemple des travailleurs de la fonction publique, des transports et du rail ! Contre les patrons qui nous exploitent et leur pouvoir qui nous réprime, on a raison de se révolter !

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