L’Assemblée Nationale vote la loi anti-manifestation

La criminalisation des révoltées et révoltés continue dans l’Etat français. Poussée par la droite, l’extrême-droite et la majorité de Macron, le droit de manifester a été attaqué dans la nuit du 30 au 31 janvier.

Désormais, l’administration (le préfet) pourra désigner individuellement des interdictions de manifester, avec des critères larges. Braver cet interdit exposera les personnes concernées à six mois d’emprisonnement et 7 500 € d’amendes. En plus de ça, les manifestantes et manifestants se couvrant le visage commettront désormais un délit, puni par 1 an de prison et 15 000 € d’amende. Plus que ça, il faudra pouvoir fournir des « motifs légitimes » pour se justifier. Une personne arrêtée et ne pouvant pas se justifier sera donc présumée coupable.

Cette nouvelle loi a été dénoncée largement par l’ensemble des organismes d’observation des libertés, car elle est une attaque dangereuse sur le droit de manifester. Le gouvernement s’enfonce dans le marasme, et réagit au mouvement de masse contre lui avec un virage sécuritaire.

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