Environnement : un nouveau rapport alarmant

Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), dans son dernier rapport à l’ONU, montre bien la gravité de la situation. L’objectif de tenir un réchauffement en dessous de 1,5°c avant la fin du siècle est déjà devenu utopique : les terres émmergées se sont déjà réchauffées de 1,53°c contre 0,87°c pour l’ensemble de la planète depuis 1880, et les villes sont encore plus touchés.

Mais le réchauffement n’est pas le seul problème : le rapport s’attarde sur la situation des sols ; et c’est catastrophique. Un quart des sols terrestres sur les trois quarts exploités par l’homme sont dégradés (perte de productivité du sol, errosion, etc). Seul un quart n’est pas exploité par l’homme.

Ces derniers temps, on a entendu plusieurs rapports catastrophiques : le permafrost se dégèle et pourrait libérer de puissants gaz à effets de serre, qui alimenteraient l’emballement du réchauffement climatique ; la banquise du Groenland fonderait 1000 fois plus vite que prévu, etc.

Pourtant, le GIEC, dans son rapport, propose des solutions simples : arrêt de la destruction des tourbières, reforestation, diminution de la consommation de viande, pour limiter le réchauffement climatique.

Il est évident que ces solutions ne sont pas suffisantes, mais même ces choses d’une simplicité incroyable sont rendues impossible par l’impérialisme où seul le profit compte, plus que la survie de l’humanité elle même.

Les premières mesures révolutionnaires concernant le climat seraient pourtant évidentes : création d’ilôts de fraicheur dans les villes, reforestation massive, fin ou réduction de la production de nombreux produits néfastes, contrôle de la pollution des sols et des airs, nettoyage des mers et des terres en libérant la force de travail grâce à la planification…

L’humanité peut bien plus que combattre le réchauffement climatique : elle peut dépasser la catastrophe et construire un monde de symbiose avec la nature. Ce n’est pas la « nature humaine » qui pousserait « l’homme » à polluer, mais les impérialistes qui détruisent la terre et rendent la vie insupportable aux peuples opprimés et aux prolétaires qui crèvent de chaud chaque été, vivent dans des zones pavillonaires ou des cités sans nature et sans âme, sur une terre polluée.

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