55€ pour une heure de recueillement à Rungis, des fosses communes à New York… Le business de la mort bat son plein !

Aux États-Unis comme en France, la gestion des dépouilles des victimes du Covid-19 est absolument catastrophique. Elle montre une fois de plus le cynisme du capitalisme qui transforme tout en marché, y compris la mort. En effet, en pleine pandémie mondiale, le business de la mort semble battre son plein.

À la morgue de Rungis, 55€ pour une heure de recueillement

Du fait de la surmortalité induite par le Covid-19, les autorités ont été obligées de transformer une partie du marché de Rungis en morgue. Sa gestion a été déléguée à un opérateur funéraire privé qui facture aux proches des défunts 159€ les six jours de conservation d’un cadavre. Un forfait « recueillement » à 55€ de l’heure est également prévu pour que les proches puissent se recueillir sur la dépouille de leurs morts. Nous atteignons ici le summum de l’horreur.

Évidemment, le business de la mort ne date pas d’hier, et les entreprises de pompes funèbres voient chaque année leurs bénéfices augmenter à mesure que la population vieillit. Le fait de facturer aux proches un simple moment de recueillement constitue donc juste une étape de plus d’un business mortifère, d’une société capitaliste dans laquelle la mort est considérée par certains non comme une tragédie mais comme une opportunité de générer des bénéfices.

À New York, des fosses communes creusées par des détenus

Avec plus de 7000 morts, la ville de New York est l’épicentre de l’épidémie de Covid-19 aux États-Unis. Comme en France, une sépulture digne n’est pas donnée aux États-Unis, et de nombreux états-uniens ne peuvent tout simplement pas se permettre de dépenser d’importantes sommes pour enterrer leurs proches décédés. Face à cette situation, et du fait d’un nombre très importants de cadavres de victimes du Covid-19, les autorités font creuser des fosses communes par des détenus. Les cadavres, placés dans des cercueils identiques et bas de gamme, sont enterrés à la chaîne, sans même une sépulture. Ces cadavres sont ceux de sans domiciles fixe, très nombreux aux États-Unis, de personnes isolées ou encore de personnes dont les proches ne peuvent tout simplement pas payer pour une tombe digne de ce nom.

Le média international Redfish à publié des photos prises par un drone de ces fosses communes

En pleine pandémie, et alors que le business de la mort bat son plein, la situation nous rappelle plus que jamais la nécessité d’une révolution pour définitivement faire table rase de ce système capitaliste qui marchandise tout, même le décès de nos parents, de nos grands-parents, de nos frères et sœurs, de nos enfants, de nos amis. Il n’y a que dans un système socialiste-communiste que chaque personne pourra être assurée d’avoir une sépulture décente sans que ses proches aient à dépenser le moindre sou pour ça.

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