Petit souvenir d’un jeune prolétaire des manifestations contre la loi Travail il y a 5 ans…

Il y a 5 ans, mes premières manifestations, la naissance d’une nouvelle conscience de lutte chez toute une génération, prenant ses racines dans la crise de 2008 et qui culminera avec le mouvement des gilets jaunes. On a vu ce qu’était la gauche au pouvoir, on voit aujourd’hui ce qu’est un parti se voulant « ni de droite ni de gauche » et soi-disant contre Marine Le Pen. Toutes les illusions sont tombées.

Depuis, la France est en ébullition, il ne se passe plus quelques mois sans que des manifestations, des grandes grèves, des révoltes, n’éclatent. Et cela se passe dans le monde entier, accentué depuis la crise liée en partie au covid, dont on a même pas encore vu toute la couleur. Il ne restera « que » la dette à rembourser. Pire crise depuis la Seconde Guerre mondiale, on va prendre cher.

Le temps passe vite. C’est sûr que quand on se fait exploiter 5 jours dans la semaine pour 2 jours de repos, le temps de récupérer un peu de la fatigue physique et mentale malgré toutes nos obligations pour à nouveau reprendre notre semaine d’esclave moderne, on ne peut que constater que le temps passe vite. Pire, il nous échappe.

Mais s’il y a bien une seule chose qui reste et restera vraie en tout temps et en tout lieu dans ce bas monde, c’est que tout est passager. Tout. Peu importe la propagande qu’on nous fait avaler depuis tout petit sur la fameuse République française comme étant la perfection, ce qui irait de soi, et qu’il n’y aurait rien d’autre de possible.

Ce « monde moderne » a à peine plus de 200 ans. C’est rien. Et tout est mûr pour que l’Ancien cède au Nouveau. Ce ne sera qu’une question de temps, de conscience et d’organisation.

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