Suicide assisté et épuration au Canada

Suicide assisté et épuration au Canada

Depuis 2021, une nouvelle législation a été mit en vigueur au canada concernant l’euthanasie. Jusqu’à présent, il était possible d’avoir recours au suicide assisté si l’on était atteint d’une maladie qui nous menait à une mort certaine à court termes. Dorénavant, les critères sont bien plus flous et insistent uniquement sur le fait d’être atteint par une maladie grave et de ressentir de grandes douleurs. Cela signifie que toutes les personnes handicapée ou atteinte d’une maladie chronique subissant de la souffrance due à sa maladie est désormais éligible à l’euthanasie.

Beaucoup de personnes handicapées sont exclues du mode de production par leur handicap, elles vivent donc dans une précarité très forte qui est accentuée par les frais médicaux que peuvent engendrer leurs handicap, et cela, alors que le Canada vit un crise du logement sans précédent. De ce fait, Beaucoup de témoignage sont apparu de personnes handicapées qui ont décidé d’entamer des procédure pour avoir recourt au suicide assisté, car elle ne souhaitait plus vivre pauvre et à la rue.

Une mort sur 30 s’est faite « grâce » au suicide assisté au Canada en 2021, notamment grâce à des publicités télévisées le promouvant. La bourgeoisie ne cache plus son objectif : pousser les personnes les moins “productives” à mourir pour ne plus qu’elle « coûtent » du système de santé. La loi s’étendra en 2023 aux maladie mentale, alors que beaucoup d’entre elles poussent au suicide et que le suicide assisté coûte moins cher que la prise en charge psychologique au Canada.

Le principal média public canadien, la CBC, avait donné la parole à des scientifique en début d’année et au résultat de leur recherche sur les données fournit par les entreprises . Leur compte rendu est simple: cette loi, si elle était élargie, permettrait d’économiser des milliard de dollars au système de santé. Les scientifique interrogés insistent sur le fait que le système de santé doit prendre en compte les coûts financiers qu’engendrerait de maintenir en vie une personne jusqu’au bout de sa vie.

L’horizon que nous offre le capitalisme est donc le suivant : mourir si l’on ne peut plus vendre sa force de travail. La “dignité” offerte par le suicide assisté ici n’est qu’illusion, car elle ne vise qu’à faire une épuration validiste (visant les personnes handicapées), de classe, de la société.

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